Don d'organes
Nous sommes tous donneurs d'organes, très bien, c'est une bonne chose.
Faire figurer le consentement au don d'organe sur une carte Vitale "ne change en rien le principe du consentement présumé et la possibilité de s'inscrire sur le registre national du refus", a déclaré jeudi l'Agence de la biomédecine dans un communiqué.
Ce dispositif "peut s'apparenter à l'utilisation actuelle de la carte de donneur", précise l'Agence, rappelant que "chaque Français est considéré comme consentant au don de ses organes" sauf s'il s'est opposé au don "soit en s'inscrivant sur le registre national des refus, soit en témoignant de son opposition à ses proches".
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand s'est dit favorable à ce que soit mentionné sur la future carte Vitale 2, à titre facultatif, que le titulaire de la carte a bien été informé de la règlementation en vigueur sur le don d'organe.
"Mais même si nul n'est censé ignorer la loi, il est bien de confirmer avec l'inscription sur la carte Vitale qu'on connaît bien la loi et qu'on est donc tout à fait favorable au don d'organe", a-t-il déclaré jeudi à AFP-TV.
Cette annonce "offre l'opportunité supplémentaire à chaque personne de prendre position sur le don d'organe, d'en parler en famille et avec ses proches", ajoute l'Agence de la biomédecine.
Le fait que la carte vitale "soit renseignée" ou qu'une carte de donneur soit trouvée parmi les effets du défunt facilite, selon l'Agence, l'engagement du dialogue avec la famille et les proches, lorsque les équipes médicales les interrogent pour savoir si le défunt a exprimé une opposition au don d'organe.